Je ne veux plus – pétition pour la reconnaissance de la discrimination pour raison de précarité sociale

Le bureau fédéral a décidé de signer pour la fédération cette pétition rejoignant ainsi la FCSF et d’autres fédérations départementales mais aussi  des acteurs de bien d’autres réseaux qui refusent toute discrimination pour raison de précarité sociale. Nous vous encourageons à vous joindre à ce mouvement en signant cette pétition et en la relayant largement dans vos réseaux….

je ne veux plusje ne veux plus Pétition adressée à :  Au Gouvernement et aux parlementaires français

JE NE VEUX PLUS
Pétition pour la reconnaissance de la discrimination pour raison de précarité sociale

Enfants interdits de cantine, famille expulsée d’un musée, médecins qui n’accordent pas de rendez-vous aux malades ayant la CMU, CV ignorés parce que le postulant vit dans un centre d’hébergement…
Tous les jours au sein de nos organisations, nous alertons les pouvoirs publics sur ces situations qui montrent que les personnes en situation de pauvreté et de grande précarité subissent une double peine. C’est d’abord celle, évidente, de leur condition économique. Et c’est celle, plus insidieuse, mais qui doit être dénoncée, de la stigmatisation permanente qu’ils subissent. Elle conduit parfois à des traitements discriminants, privant ces personnes de leurs droits.
Ces discriminations sont souvent inconscientes. C’est pourquoi nous lançons aujourd’hui cette pétition afin que la discrimination pour cause de précarité sociale soit reconnue dans la loi, pour être mieux combattue.
Signez et diffusez cette pétition.
Vous aussi, dites: « Je ne veux plus qu’on discrimine des personnes en raison de leur pauvreté! »

Je ne veux plus voir d’enfants interdits de cantine parce que leurs parents sont chômeurs.
Je ne veux plus entendre un maire considérer que, de par la pauvreté de leurs habitants, les logements sociaux seraient dangereux.
Je ne veux plus qu’on décide d’expulser une famille d’un musée parce que son odeur incommoderait les autres visiteurs.
Je ne veux plus entendre un enfant traité de « cas soc‘ » dans la cour de récré parce que ses parents touchent les minima sociaux.
Je ne veux plus qu’on refuse la location d’un logement à une famille, qui a pourtant les moyens de payer le loyer, parce que leur condition sociale est trop visible.
Je ne veux plus qu’un homme vivant à la rue se voie refuser l’accès à un salon de coiffure.    Je ne veux plus que des jeunes n’obtiennent pas d’entretien d’embauche parce qu’ils viennent des banlieues.
Je ne veux plus que des médecins refusent de soigner des malades sous prétexte qu’ils ont la CMU.
Je ne veux plus qu’on traite différemment des personnes parce qu’elles portent les stigmates de la pauvreté, je ne veux plus qu’on leur refuse l’accès à leurs droits.
Je demande à notre gouvernement, à nos parlementaires de remédier rapidement à ces injustices. Je leur demande de donner un signal fort d’une République où l’on ne peut plus être discriminé en raison de sa pauvreté.
Je demande que les dispositions législatives appropriées soient prises pour que soit reconnue la discrimination pour condition sociale, signifiant ainsi à tous que les actes cités ci-dessus sont moralement inacceptables et illégaux.

Pétition initiée par ATD Quart Monde, ADMR, Advocacy France, AFEV, AGSAS, Amnesty International France, Apprentis d’Auteuil, ASSFAM, CCSC, CFDT, CGT, La Cimade, CNAPE, Collectif Pouvoir d’Agir, Droit des Enfants International, EMMAUS, Fédération des Centres sociaux, FCPE, Fédération Vacances et Famille, FNARS, France Terre d’Asile, FSU, GFEN, ICEM Freinet, JOC, LICRA, Ligue des droits de l’homme, Médecins du Monde, MRAP, Nouveaux Droits de l’Homme, Scouts et guides de France, Secours Catholique, Secours Populaire, SGEN-CFDT, SNES-FSU, SNUIPP-FSU, SOS Racisme, UNAF, UNAFAM, UNAPP et l’UNIOPSS.

Pour signer, cliquez ici

 

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